Une personne sur neuf souffre encore de la faim dans le monde alors que nous produisons assez de nourriture pour nourrir la planète. Revoir nos modèles agricoles est indispensable pour lutter contre les changements climatiques et assurer le droit à l’alimentation de tous.

Lutter contre la faim, un combat plus que jamais actuel

L’éradication de la faim d’ici 2030 compte parmi les objectifs de développement durable de l’ONU et pourtant, après des années d’embellie, 2018 acte pour la 3e année consécutive, un recul dans la lutte contre la faim.
Pour lutter contre la faim et assurer la sécurité alimentaire, un changement des modèles agricoles et la promotion des agricultures paysannes et familiales est nécessaire, avec en leur cœur, une place prioritaire qui doit être donnée aux femmes.

Agriculture paysanne et agroécologie, des solutions durables

Les modèles agricoles dominants se concentrant sur la productivité et les profits ont montré leur inefficacité en ignorant les problèmes structurels que sont l’accès à l’alimentation, la pauvreté ou les conflits. Pire, ces modèles mettent en péril les agricultures paysannes et les pratiques agro-écologiques, pourtant en capacité de nourrir durablement la population mondiale tout en répondant aux impératifs actuels de lutte contre le changement climatique.
Alors que près de 80% de l’alimentation mondiale est issue de l’agriculture familiale et de petits producteurs dont 43% sont des femmes. Il est temps de promouvoir et de renforcer le rôle des femmes dans la transition des modèles agricoles pour assurer la sécurité alimentaire.

Assurer la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique

Alors que le nombre de personnes souffrant de la faim augmentera de 10 à 20 % d’ici 2050 en raison des changements climatiques, et entre autres, des pertes induites sur les cultures, Oxfam sensibilise les responsables politiques pour qu’ils dédient davantage de financements à la sécurité alimentaire dans les pays du Sud. Nous militons pour le développement de l'agroécologie paysanne et demandons qu’une majorité de ces financements soit fléchée sur la réduction des inégalités femmes/hommes.
Un travail de recherche, 10 ans après la crise de la faim, mené avec la confédération internationale, nous permettra de porter plus fortement encore ces demandes.
De même, en septembre 2019, un rapport d’analyse et de recommandations du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), mettra en lumière les liens entre changement climatique, terres et sécurité alimentaire.

La France doit s’engager à mettre en œuvre des mesures de soutien - y compris financier - aux agricultures paysannes et familiales et à la transition agroécologique.

La France doit promouvoir l’encadrement strict des activités du secteur privé dans l’agriculture et dans le renforcement des droits des paysans sur leurs terres et leurs ressources naturelles.

Favoriser des systèmes alimentaires locaux durables et des modèles économiques alternatifs afin de lutter contre les inégalités et la pauvreté au sein de la chaîne de production.

Agroécologie :
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