Financements climat : après l’accord de Paris, des engagements qui restent à concrétiser

La Conférence internationale sur le climat (COP21), qui a eu lieu à Paris en décembre dernier, constitue une étape majeure dans la lutte contre le changement climatique. Pour la première fois depuis le début des négociations climat en 1992, 195 Etats ont entériné un accord universel qui servira désormais de référence pour accélérer une transition énergétique juste. Si l’Accord de Paris donne le cadre de travail pour lutter contre le changement climatique, de nombreux points restent néanmoins à préciser. C’est le cas des financements climat – la question de l’adaptation en tête – ainsi que de la mobilisation de nouvelles sources de financements innovants. Le phénomène El Niño, d’une rare intensité cette année, nous rappelle que les besoins des populations les plus pauvres pour faire face aux impacts du changement climatique sont plus qu’importants.

Il faut également rappeler que la France reste présidente de la COP avant de passer le flambeau au Maroc pour la COP22 qui débutera le 7 novembre 2016. A ce titre, elle ne peut s’affranchir cette année de sa responsabilité dans le cadre des négociations internationales. Elle doit s’assurer que les plus pauvres ne seront pas oubliés, ce qui implique notamment de répondre au déficit de financement de l’adaptation. Enfin, la France devra se montrer exemplaire en concrétisant dès maintenant les engagements financiers qu’elle a pris en 2015. 

Auteur(s) du rapport

Oxfam France