« Cette décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est une avancée majeure pour attirer l’attention du monde sur la crise du virus Ebola en RDC.

« Nous accueillons positivement cette recommandation de veiller en priorité à établir des relations de confiance avec les communautés touchées, car nous savons que ce manque de confiance a été un obstacle très important jusqu’à présent. Concentrer les efforts sur une approche purement médicale n’a pas fonctionné.

« Nous soutenons la demande de l’OMS aux autorités en charge des frontières de maintenir ces dernières ouvertes, afin que les personnes puissent passer en toute sécurité par les points de contrôle officiels où elles peuvent être soumises au dépistage d’Ebola. Compte tenu du conflit sévère qui existe dans la région, le risque de franchir irrégulièrement les frontières fermées est énorme. Des millions de personnes dépendent également du commerce transfrontalier et si ce moyen de subsistance est menacé, cela ne fera que générer plus de colère et de méfiance à l’égard de la réponse au virus Ebola.

« Il s’agit aussi d’une occasion cruciale pour renforcer la réponse en matière de santé publique et de pourvoir aux besoins humanitaires du pays. Tout nouveau financement doit s’accompagner de mesures plus strictes de redevabilité et de responsabilité, afin de s’assurer que tout le monde travaille efficacement pour mettre fin à cette terrible épidémie, qui a déjà coûté la vie à plusieurs milliers de Congolais et Congolaises ».

 

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