Réaction d’Oxfam France au rapport de synthèse des INDC de la CCNUCC

Le secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) publie aujourd’hui son rapport de synthèse des INDCs (intentions de contributions nationales pour le climat), présentant les conséquences des contributions agrégées sur la hausse des températures.

En réaction à la publication de cette synthèse, Romain Benicchio, porte-parole d’Oxfam France, déclare : « Il est encourageant de voir que de nombreux pays ont pris des engagements publics pour réduire leurs émissions. Certains ambitieux et d’autres moins. Cette synthèse révèle que le monde a fait de réels progrès mais qu’il reste encore beaucoup à faire. Bien que cette série de promesses soit un premier pas dans la bonne direction, elle nous permet uniquement d’éviter le désastre d’un réchauffement de 4°C mais pas d’une catastrophe à 3°C.

Tous les pays doivent faire un effort supplémentaire pour limiter la hausse de la température moyenne bien en-dessous de la barre des 2°C, limite au-delà de laquelle le changement climatique ne serait plus maitrisable. Rester en deca de 1.5 degrés, comme le demandent de nombreux pays vulnérables pour garantir leur survie, nécessitera encore davantage d’ambition. 

Tous les pays sont concernés mais les pays riches, en particulier, doivent aller plus loin, en réduisant leurs émissions de manière significative. Ces projections confirment qu’il est essentiel d’avoir dans l’accord de Paris un objectif de financement de l’adaptation distinct qui soit lié à l’ambition des engagements de réduction des émissions et donc à l’étendue des impacts attendus. Il est également indispensable que l’accord intègre un mécanisme obligatoire de révision à la hausse et régulière de ces engagements. A défaut ce seront les populations les plus vulnérables, déjà affectées par le changement climatique, qui payeront le prix fort du manque d’ambition actuel. »

 

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