Pour Romain Benicchio, d’Oxfam France :
« Alors que les grands acteurs exposent leurs propositions sur l’accord final, il est essentiel que les pays les plus vulnérables soient intégrés au débat, au risque de se voir marginalisés. »
« La proposition danoise ne doit pas nous éloigner de la tâche à accomplir. Les six prochains jours doivent porter sur les textes issus du processus de négociation. L’ensemble des pays doivent concentrer leurs efforts sur le processus officiel qui reste le meilleur moyen d’obtenir un accord juste, ambitieux et légalement contraignant. »
« La proposition danoise est loin d’être satisfaisante sur la réduction des émissions et reste vague sur les financements. Le point positif est qu’elle permettrait de mettre un terme à l’enchevêtrement kafkaïen des divers canaux de financement avec lesquels les pays pauvres doivent négocier pour obtenir un soutien financier. »
« La proposition de la Chine et d’autres pays émergeants offre une vision plus équilibrée d’un possible accord, mais demande également un travail considérable pour vraiment servir les intérêts des populations les plus pauvres et éviter une catastrophe climatique. Nous avons besoin d’un accord ambitieux qui garantisse des ressources financières à hauteur de 130 milliards d’euros par an à l’horizon 2020. Les pays pauvres ont besoin de ce soutien pour s’adapter aux changements climatiques et réduire la croissance de leurs émissions. »
Notes
– Oxfam France est signataire de l’appel « 'Ultimatum climatiqu » avec 10 autres organisations françaises écologistes, humanitaires, de solidarité ou de défense des droits de l’homme demandant à Nicolas Sarkozy de s’engager en faveur d’un accord historique à Copenhague.
– écouvrir le travail d'Oxfam France sur le changement climatiqu
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