Rencontre Nicolas Sarkozy – Tzipi Livni : la France doit peser davantage pour obtenir immédiatement la fin de l’offensive militaire israélienne et du blocus de Gaza

Alors que le Président de la République doit recevoir demain après-midi à l’Elysée Mme Tzipi LIVNI, Ministre des Affaires étrangères de l'Etat d'Israël et qu’il envisage de se rendre au Proche Orient en début de semaine prochaine en compagnie de Bernard Kouchner.

Oxfam France appelle la France à peser davantage au sein de l’Union européenne et du Conseil de Sécurité des Nations unies, dont elle prend pour un mois la présidence tournante, pour obtenir immédiatement la fin de l’offensive militaire israélienne et du blocus de Gaza Avant même la rupture de la trêve et les derniers affrontements, Oxfam avait publié le 15 décembre une note intitulée «Territoire palestinien occupé : un an après la conférence de Paris, les civils continuent de payer », montrant que la situation sur le terrain en Territoire palestinien occupé (TPO) s’était détériorée de manière drastique. Cette note et le communiqué de presse l’accompagnant sont disponibles sur :

[Un an après la conférence de Paris, la perspective d'un état Palestinien semble plus lointaine que jamai

erritoire palestinien occupé : un an après la conférence de Paris, les civils continuent de payer (pdf ]], ainsi qu’à exercer davantage de pression sur toutes les parties au conflit.

Lors de sa rencontre avec Tzipi Livni, Nicolas Sarkozy doit exiger qu’Israël autorise immédiatement l’accès de et vers Gaza pour les personnes, les biens humanitaires et commerciaux, mettant ainsi un terme au blocus de Gaza.

« L’accès humanitaire ne peut pas être utilisé comme un instrument politique. Outre la levée immédiate du blocus de Gaza et la fin de la politique de « peine collective » Extrait de la 4ème Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, 12 août 1949 :
TITRE III. STATUT ET TRAITEMENT DES PERSONNES PROTEGEES
SECTION I. DISPOSITIONS COMMUNES AUX TERRITOIRES DES PARTIES AU CONFLIT ET AUX TERRITOIRES OCCUPES
Article 33. – Aucune personne protégée ne peut être punie pour une infraction qu'elle n'a pas commise personnellement. Les peines collectives, de même que toute mesure d'intimidation ou de terrorisme, sont interdites.
Le pillage est interdit.
Les mesures de représailles à l'égard des personnes protégées et de leurs biens sont interdites.
] imposée par le gouvernement israélien, le Président français doit obtenir que « l’Accord sur le mouvement et l’accès » de 2005 soit enfin et intégralement mis en œuvre. » déclare Nicolas Vercken, d’Oxfam France.

Nicolas Sarkozy devrait clairement prendre position en faveur d’une suspension du processus de renforcement de la relation Union européenne – Israël jusqu’à l’établissement d’un cessez-le-feu global à Gaza et l’autorisation par Israël d’un accès humanitaire libre et sans entrave.

«Toute amélioration des relations entre l’Union européenne et Israël devrait aller de pair avec le respect et l’application des principes fondateurs de l’UE, à savoir le respect des Droits humains et des libertés fondamentales : les derniers évènements exigent que l’on suspende ce processus en cours » poursuit Nicolas Vercken.

Oxfam France demande également à la France, de faire approuver par le Conseil de sécurité de l’ONU une nouvelle résolution demandant un arrêt immédiat de la violence à Gaza et en Israël par toutes les parties au conflit et condamnant l’usage disproportionné de la force par le gouvernement israélien et les tirs de roquettes indiscriminés de la part du Hamas.

« Il est temps de mettre un terme à la politique « d’engagement sélectif » du Quartette. La France devrait faire en sorte que le Conseil de Sécurité des Nations Unies dépêche un envoyé de haut niveau, accepté par toutes les parties au conflit, pour obtenir un arrêt immédiat de toute violence. Celui-ci devrait être mandaté pour discuter avec toutes parties, y compris le Hamas.» conclut Nicolas Vercken.

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