Selon Alexandre Naulot, d'Oxfam France :
« Le très large soutien du Parlement européen à la taxe sur les transactions financières reflète la volonté de la population européenne. Un message clair a été adressé aux ministres des finances, afin qu'ils donnent un feu vert sans précédent à une taxation coordonnée du secteur financier. »
« Face à la crise et ses conséquences, la TTF apparaît comme une double évidence : celle de réguler la finance et celle d'apporter des fonds supplémentaires à la solidarité internationale. Une telle taxe est moralement juste, techniquement réalisable, et économiquement cohérente. Elle générera au moins 37 milliards d'euros chaque année, qui pourraient être utilisés pour aider les populations les plus pauvres, qui ont été durement touchées par la crise économique et par le changement climatique. »
« La France, afin d'être un véritable moteur en Europe sur ce dossier, doit revoir son projet de taxe sur les actions françaises avant la fin des débats budgétaires : elle doit en augmenter le taux et l'assiette et en affecter la majorité des revenus à la solidarité internationale. Aujourd'hui seuls 60 millions de cette taxe viendront aider les pays les plus pauvres en 2013, ce qui ne vient même pas compenser la baisse de 200 millions des crédits l'aide publique au développement française. Le gouvernement peut changer la donne. »
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