Mario Waniwan est un pêcheur de 24 ans, il vit aux Philippines avec sa femme et leur petit garçon de 2 ans, Marvin. En novembre 2013, le typhon Haiyan a touché les Philippines touchant 16 millions de personnes, dont Mario et sa famille.

Caroline GlÜck Philippines Le jour où le typhon Haiyan s'est abattu sur les Philippines, Mario a tout perdu : sa maison et son bateau qui lui permettaient de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.

« Le typhon a été une vraie catastrophe, je me suis retrouvé sans emploi et sans maison. Je suis très inquiet car je n’ai plus de revenu. Si l’aide alimentaire s’arrête, alors il n’y aura plus personne pour m’aider et je ne pourrai pas payer mes dépenses de base.

Depuis le passage du typhon, notre vie est devenue difficile. C’est surtout dur pour mon fils, parce qu'il est nourri au biberon et que le lait en poudre est très cher. Les prix ont augmenté.

Les mangroves sont totalement arrachées, alors il n'y a plus de crabes. Il faudra trois à cinq ans pour que les mangroves se développent à nouveau. J'ai entendu dire que le gouvernement prévoit la plantation des mangroves supplémentaires, ce serait utile.

Je ne suis pas tellement familier avec l’expression « changement climatique », mais ce que je peux dire c’est que depuis dix ans, le climat a vraiment changé ».

Pour Mario, la solution est que l’Etat philippin s’engage à soutenir les pêcheurs et leurs familles et à les accompagner pour que la pêche puisse reprendre.

Ces phénomènes climatiques – typhon, montée des eaux ou à l’inverse sécheresse – touchent considérablement l'agriculture ainsi que la disponibilité et l'accessibilité des denrées alimentaires. Oxfam intervient lors des catastrophes et se bat également en parallèle pour que des solutions soient trouvées afin d’éviter ces catastrophes ou leurs conséquences .

Aider les populations à s’adapter pour faire face à la nouvelle donne climatique, permettrait des économies, au-delà des vies épargnées ! En effet, pour chaque euro investi en prévention des catastrophes, il y a une économie de 4 à 7 euros – qu’il aurait été nécessaire de dépenser pour réparer les conséquences des catastrophes.