Face au décret Trump, solidarité avec les réfugié-e-s

Les candidat-es aux élections doivent montrer leur solidarité à l’égard des réfugié-e-s discriminé-e-s par le décret Trump.

Le décret pris par Donald Trump le 27 janvier empêche définitivement les Syriens fuyant leur pays en guerre d’entrer aux Etats-Unis. Au total, 7 pays sont concernés par une interdiction d’entrée sur le territoire états-unien: le Yémen, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et l’Irak.

Les Etats-Unis vont donc refuser d’accueillir des personnes simplement en raison de leur nationalité et de leur religion, en faisant l’amalgame entre Islam et terrorisme. Cette décision, très controversée aux Etats-Unis, va rendre plus dure encore la vie de milliers de personnes qui souhaitent fuir leur pays, et celle de leur famille ou leurs proches qui sont déjà installés aux Etats-Unis. Ce décret s’applique également à toute personne ressortissante de ces pays qui vit et travaille déjà aux Etats-Unis et qui se trouve actuellement en dehors du territoire.

Enfin, le décret bloque le processus d’admission des réfugié-e-s du monde entier pendant cent vingt jours, ce qui veut dire que des milliers de personnes en attente d’un droit d’entrée devront recommencer à zéro leurs démarches médicales et administratives.

65 millions de personnes dans le monde ont fui leur domicile.

Il n’y a jamais eu autant de personnes déplacées depuis la seconde guerre mondiale. Rien qu’en Syrie, près de 5 millions de personnes ont dû quitter le pays, le plus souvent pour des pays voisins comme le Liban. Les réfugié-e-s qui arrivent en Europe doivent faire face à des conditions d’accueil déplorables, au froid et à la violence. Oxfam a offert une assistance humanitaire à 282 000 personnes en Grèce, Serbie, Macédoine et Italie. Continuer d’aider ces personnes vulnérables devient de plus en plus difficile à mesure que les frontières se ferment.

En tant qu’aspirants aux plus hautes fonctions de la République, les candidat-es aux élections de 2017 doivent se positionner clairement contre ce décret qui discrimine ouvertement les musulmans et les ressortissants de 7 pays. Au delà de la question brûlante des droits des réfugié-e-s, les futur-e-s responsables politiques doivent s'engager pour un monde plus humain

Oxfam appelle donc les candidat-e-s aux élections présidentielle et législative à prendre le Parti de la solidarité.

Mobilisez-vous et demandez aux futurs président-e élu-e et député-e-s d’agir pour une France solidaire avec les réfugiés.