Vendredi 2 avril 2021, le Times (UK) a publié un article faisant référence à une enquête en cours en République démocratique du Congo (RDC) sur des employés d’Oxfam dans le pays.

Oxfam a en effet ouvert une enquête en novembre 2020 suite à des signalements par ses équipes sur le terrain, remontées via les systèmes d’alerte mis en place par la confédération Oxfam. Ces signalements, internes à l’équipe, font état de potentiels abus de pouvoir, faits de harcèlement et comportements sexuels inappropriés.

Conformément à nos règles, au vu de la situation, l’enquête a été confiée par Oxfam à un cabinet indépendant spécialisé et aboutira dans les meilleurs délais. La priorité est donnée à la sécurité des victimes et lanceur-euse-s d’alerte, pour qu’ils/elles puissent parler en toute sécurité, et à la pertinence des conclusions de l’enquête. Dans le cadre de cette enquête, deux personnes de l’équipe Oxfam en RDC ont été suspendues, comme le rapporte l’article du Times.

Depuis 2018, Oxfam a mis en place un plan d’action ambitieux visant à prévenir de ce genre de faits, à faciliter leur remontée et libérer la parole lorsqu’ils surviennent malgré tout. Les éléments dont dispose le Times sont d’ailleurs issus de l’enquête menée par Oxfam, qui a bien été mise en place en suivant les règles internes de l’organisation.

D’autres enquêtes avec diverses conclusions ont eu lieu depuis plusieurs années en RDC. Plus que jamais le bien-être des personnes qui nous soutenons, salarié-e-s et partenaires est une priorité absolue pour Oxfam et nous appliquons une politique extrêmement stricte à l’égard de tout comportement pouvant constituer un abus. Nous faisons preuve de transparence sur les mesures mises en place pour lutter contre toutes formes d’abus et de harcèlement, et publions tous les 6 mois un rapport sur les enquêtes en cours et les sanctions prises. Tous les éléments sont disponibles sur le site de la confédération Oxfam, à ce lien.