A qui profite la Nouvelle Alliance ?

La Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition du G8 au Burkina Faso

Oxfam avait déjà signalé en 2013 que la Nouvelle Alliance risquait de faire plus de tort que de bien à l'agriculture familiale et à la sécurité alimentaire dans les 10 pays africains concernés, notamment le Burkina Faso.

La Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition s’est fixée pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire au Burkina Faso en encourageant les investissements privés dans l’agriculture.

Mais favoriser le climat d'investissement ne devrait pas conduire à des réformes des politiques d'investissement et des réglementations foncières au détriment des agricultrices et agriculteurs familiaux.

Ce rapport dénonce les risques inacceptables qui entourent la Nouvelle Alliance. Au Burkina Faso, elle annonce des investissements accrus de l'agri-business et la marginalisation des petits agriculteurs. Le dispositif de la Nouvelle alliance au Burkina Faso doit être revu sur la base d’objectifs de sécurité alimentaire et de nutrition ; la société civile et les personnes affectées, consultées tout au cours du processus de mise en oeuvre ; et les risques pour les exploitations agricoles familiales, atténués d’urgence.

En parallèle de ce rapport, Oxfam a également commandé à un consultant indépendant une étude sur la mise en oeuvre de la Nouvelle Alliance au Burkina Faso : "Action de suivi de la Nouvelle Alliance pour la sécurité Alimentaire et la Nutrition au Burkina"


Ce rapport a été produit avec le soutien financier de la Commission européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité de Christian Aid et Oxfam France et ne reflète pas nécessairement les positions de la Commission européenne et de ses services.


Auteur(s) du rapport

Oxfam