Comment la communauté internationale peut financer l’adapt ation au changement climatique sans se ruiner
C’est par de nouveaux mécanismes de financement liés à des régimes de réduction des émissions que l’on pourrait faire avancer les négociations sur le climat post-2012 et générer les 50 milliards de dollars par an nécessaires pour faire face aux besoins d’adaptation dans les pays en développement.
Ce sont les communautés pauvres des pays en développement qui souffrent le plus des impacts du changem ent climatique, alors qu’elles sont les moins responsables du problème et les plus vulnérables face aux impacts de ce phénomène – notamment graves inondations, sécheresses et tempêtes.
Lors des négociations relatives au changement climatique qui se sont tenues à Bali en décembre 2007, les gouvernements ont reconnu que l’adaptation devrait constituer un aspect central de ces pourparlers. Dans le Plan d’action de Bali, l’adaptation est l’un des quatre principaux éléments, les trois autres étant l’atténuation des effets, le financement et le transfert des technologies ; le plan fournit par ailleurs un mandat pour la négociation portant sur des ressources nouvelles et supplémentaires et l’utilisation de mécanismes novateurs de financement afin de tenter de satisfaire les besoins, urgents et impossibles à ignorer, concernant l’adaptation au changement climatique.
Oxfam avait estimé qu’il fallait au moins 50 milliards de dollars par an pour financer l’adaptation dans les pays en développement – les estimations des Nations Unies ont depuis lancé un appel de jusqu’à 86 milliards de dollars par an. Cependant, les moyens de générer ce s fonds n’ont pas été précisés.
Oxfam est à présent en mesure de proposer une source immédiate et convaincante qui peut être utilisée pour générer ces fonds.
