Coordination et alignement de l’aide : mythe ou réalité ?

En dépit de son importance déterminante pour la sous-région, l’agriculture ouest africaine est caractérisée par une faible productivité et doit faire face à de nombreuses contraintes économiques, sociales et environnementales, qui nécessitent des réformes structurelles profondes afin notamment de répondre aux besoins alimentaires des habitants d’une région dont la population devrait doubler d’ici à 2050.

Dans ce contexte, la flambée des prix des produits alimentaires de 2008 et son impact négatif sur les populations les plus vulnérables ont relancé la mise en oeuvre de l'ECOWAP, la politique agricole régionale de la Communauté économique et de développement de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

En 2009 et 2010, les Etats membres de la Cédéao ont élaboré, de façon concertée, des programmes d'investissement agricoles au niveau national (PNIA) et régional (PRIA) identifiant les priorités du secteur et les montants requis pour leur réalisation. Cette étude, publiée par Oxfam dans le cadre de la campagne CULTIVONS, est basée sur une analyse comparative de la mise en oeuvre de l'ECOWAP au Burkina Faso, au Ghana et au Niger.

L'étude identifie les progrès faits et les obstacles à surmonter dans le but d'aligner et de coordonner l'aide à l'agriculture dans la région.

En 2009, Oxfam avait déjà publié un rapport sur la mise en œuvre des promesses faites par la communauté internationale, au cours des douze mois précédents, pour soutenir l’agriculture et assurer la sécurité alimentaire dans ces mêmes trois pays ouest africains. Ce rapport pointait du doigt le manque criant d’efficacité dans la coordination de l’aide sur le terrain.

Auteur(s) du rapport

Oxfam