Pourquoi les investissements privés ne peuvent pas remplacer le financement public pour répondre aux besoins cruciaux liés au changement climatique.
Les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 afin de soutenir les initiatives d'adaptation au changement climatique et d'atténuation de ses effets dans les pays en développement. Si les financements privés ont un rôle essentiel à jouer dans la riposte mondiale au changement climatique, mais ils ne sauraient remplacer les financements publics : les financements privés auront du mal à satisfaire les besoins essentiels en matière d'adaptation des populations pauvres et marginalisées ; ils privilégient très largement l'atténuation plutôt que l’adaptation ; et ils privilégient aussi les pays en développement les plus riches plutôt que les moins avancés. La 19e Conférence des parties (COP19), qui se tient à Varsovie du 11 au 22 novembre 2013, doit s'engager à accroître les financements publics destinés à l'adaptation afin que les pays et communautés les plus pauvres du monde ne soient pas privés du soutien promis à l'adaptation.
Principales recommandations de ce rapport
Lors de la 19e Conférence des parties :
- Les parties doivent convenir d'orienter vers l'adaptation un minimum de 50% du total des financements climat publics.
- Tous les pays développés doivent préciser les financements climat publics qu'ils fourniront pour la période 2013-2015.
- Les parties doivent convenir d'une feuille de route mondiale pour l'augmentation des financements climat publics entre 2013 et 2020.
- Les parties doivent convenir des étapes à suivre pour accéder à d'autres sources possibles de financement public afin de compléter les contributions budgétaires provenant des gouvernements.
- Les parties doivent convenir d'effectuer une évaluation ascendante des besoins de financement pré-2020 et post-2020, y compris une évaluation de l'échelle potentielle des financements publics requis.
Photo : Tom Greenwood