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Protéger les civils dans un monde multipolaire

Soixante ans après que les Conventions de Genève ont entériné le droit des civils à être protégés, ce droit est bafoué dans l’ensemble des conflits actuels. Beaucoup de gens compatissent avec ceux qui souffrent de ces atrocités, mais se sentent impuissants face à une telle situation. De nombreux gouvernements ont la même réaction. Ils s’imaginent que l'on ne peut pas y faire grand chose. Ils se trompent.

Certains Etats et acteurs non-étatiques choisissent de massacrer des civils, ou d’élaborer des stratégies entraînant la mort de civils. Certains gouvernements choisissent de protéger leurs citoyens, en les mettant à l’abri de tout danger. D’autres ne protègent pas tous leurs citoyens, ou pas assez bien.

Ce rapport soutient que cet état de fait n’est pas inévitable et montre par des exemples concrets qu’il est possible pour ces acteurs, étatiques ou non, de protéger les civils lorsqu’ils choisissent de le faire.

L’idée sera également avancée qu’ils ont intérêt à agir de la sorte, car, dans un monde interdépendant, les atrocités de masse alimentent les conflits, qui eux-mêmes engendrent des menaces à la sécurité ne pouvant être contenues. De plus, un nombre croissant de gouvernements ont également un intérêt moral à protéger les civils, car leur électorat attend d’eux non seulement qu’ils condamnent, mais aussi qu’ils empêchent les atrocités rapportées dans le monde entier au moyen des nouvelles technologies de l’information.

Auteur(s) du rapport

Oxfam