« Nous sommes très inquiets de l’impact que pourraient avoir ces combats sur les 600 000 personnes qu’on estime vivre dans des zones contrôlées par les rebelles. Il y a trois mois, les combats avaient entraîné la fuite d’un quart de million de personnes. Des civils avaient été tués, violés et dévalisés par l’ensemble des groupes armés. Ces nouveaux combats pourraient aboutir aux mêmes exactions et augmenter encore le million de déplacés actuels. »
« La force de maintien de la paix de l’ONU est déjà débordée et les 3 000 hommes supplémentaires promis ces derniers mois n’ont pas encore été déployés. La MONUC n’a pas été capable l’année dernière de protéger les civils et, sans renforts, il n’est pas évident de savoir ce qu’elle sera en mesure de faire ».
« Malheureusement pour la population congolaise qui a déjà beaucoup souffert, la crise humanitaire pourrait bien s’aggraver ».