Ensemble, solidaires avec les réfugié.e.s d’Ukraine et du monde entier !
Nous demandons aux dirigeantes et dirigeants européens de veiller à ce que toutes celles et ceux qui doivent fuir leur pays aient accès à des mesures de protection efficaces, et que celles et ceux qui veulent demander l’asile puissent le faire en se voyant garantir le droit à l’accueil.
Il est capital que les frontières des États limitrophes de l’Ukraine restent ouvertes, pour permettre à celles et ceux qui fuient de trouver un refuge sûr et une assistance humanitaire, et que ces pays reçoivent un soutien adéquat de l’Union européenne.
Un plan de réaffectation des réfugié.e.s entre les Etats membres doit être élaboré d’urgence.
JE SIGNE pour demander à la France et aux Etats membres de l’Union européenne :
- d’offrir la protection à celles et ceux qui sont contraint.e.s de fuir, en Ukraine et partout où les conflits engendrent des déplacements ;
- de garantir le renouvellement du permis de séjour des Ukrainien.ne.s résidant en France même en l’absence des conditions requises ;
- de soutenir et partager l’accueil avec les pays qui prennent en charge en ce moment la grande majorité des réfugié.e.s
Je signe pour exprimer ma solidarité avec les réfugié.e.s d’Ukraine et du monde entier
Les histoires de celles et ceux
qui ont dû fuir
Julia
« Nous avons quitté l’Ukraine le 3 mars. Nous sommes d’abord allés à Irpin, puis dans l’ouest de l’Ukraine et enfin ici en Pologne. Nous allons prendre l’avion pour la Géorgie, nous avons aussi des parents là-bas, ils nous aideront.
Mon mari est resté en Ukraine parce que nos hommes sont maintenant interdits de quitter le pays entre 18 et 60 ans, il est dans l’est de l’Ukraine.
Je suis de Kharkiv et ma ville a déjà été détruite. Nous n’avons pris que quelques affaires avec nous, un disque dur de l’ordinateur et un peu d’argent. Vous regardez votre maison et vous vous demandez ce que vous devez emporter, puis vous vous rendez compte que vous n’avez besoin de rien.
Nous ne nous attendions pas à ce que les Polonais nous apportent une telle aide, ce sont des gens merveilleux. »
Ludomira
« Nous sommes venus de Kharkiv, nous allons chez mon gendre dans la ville de Rival en Pologne. Je n’ai même pas eu le temps de prendre assez de vêtements avec moi. Je n’ai pris que ce qui se trouvait devant mes yeux. Nous espérons que nous reviendrons chez nous, que nos maisons seront toujours là, et que nous pourrons y vivre.
Il m’a été facile de passer la frontière, je n’ai même pas remarqué que nous étions en Pologne. Nous sommes très heureux que les Polonais nous aient accueillis avec autant de chaleur et de bonne nature.
Tout ce que je veux, c’est qu’il y ait la paix le plus vite possible, que nous retournions chez nous, chez nos amis, chez nos voisins, et que je puisse me rendre sur la tombe de mon mari. »
Elena
« Nous sommes venus de la ville de Gorishni Plavni, dans la région de Poltava. Le voyage a duré environ 18 heures en bus avec des bénévoles. J’ai découvert ce bus de bénévoles grâce aux réseaux sociaux.
Mon mari vit en Lituanie depuis peu, il viendra nous chercher ici, mais pour l’instant nous restons en Pologne. Nous avons des amis dans la ville de Shchecin. Pour le moment, nous avons tout ce qui est nécessaire à la vie, nous sommes très heureux et reconnaissants de l’aide des Polonais.
Les enfants continuent à étudier en ligne depuis la pandémie et rêvent d’aller à l’école. Nous n’avons pas d’ordinateur pour les enfants, seulement un smartphone pour les aider dans leurs études. »
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Tou.te.s solidaires avec les réfugié.e.s d’Ukraine et du monde entier !
Nous demandons aux dirigeantes et dirigeants européens de veiller à ce que toutes celles et ceux qui doivent fuir leur pays aient accès à des mesures de protection efficaces, et que celles et ceux qui veulent demander l’asile puissent le faire en se voyant garantir le droit à l’accueil.
Il est capital que les frontières des États limitrophes de l’Ukraine restent ouvertes, pour permettre à celles et ceux qui fuient de trouver un refuge sûr et une assistance humanitaire, et que ces pays reçoivent un soutien adéquat de l’Union européenne.
Un plan de réaffectation des réfugié.e.s entre les Etats membres doit être élaboré d’urgence.
JE SIGNE pour demander à la France et aux Etats membres de l’Union européenne :
- d’offrir la protection à celles et ceux qui sont contraint.e.s de fuir, en Ukraine et partout où les conflits engendrent des déplacements ;
- de garantir le renouvellement du permis de séjour des Ukrainien.ne.s résidant en France même en l’absence des conditions requises ;
- de soutenir et partager l’accueil avec les pays qui prennent en charge en ce moment la grande majorité des réfugié.e.s
Les histoires de celles et ceux
qui ont dû fuir
Julia
« Nous avons quitté l’Ukraine le 3 mars. Nous sommes d’abord allés à Irpin, puis dans l’ouest de l’Ukraine et enfin ici en Pologne. Nous allons prendre l’avion pour la Géorgie, nous avons aussi des parents là-bas, ils nous aideront.
Mon mari est resté en Ukraine parce que nos hommes sont maintenant interdits de quitter le pays entre 18 et 60 ans, il est dans l’est de l’Ukraine.
Je suis de Kharkiv et ma ville a déjà été détruite. Nous n’avons pris que quelques affaires avec nous, un disque dur de l’ordinateur et un peu d’argent. Vous regardez votre maison et vous vous demandez ce que vous devez emporter, puis vous vous rendez compte que vous n’avez besoin de rien.
Nous ne nous attendions pas à ce que les Polonais nous apportent une telle aide, ce sont des gens merveilleux. »
Ludomira
« Nous sommes venus de Kharkiv, nous allons chez mon gendre dans la ville de Rival en Pologne. Je n’ai même pas eu le temps de prendre assez de vêtements avec moi. Je n’ai pris que ce qui se trouvait devant mes yeux. Nous espérons que nous reviendrons chez nous, que nos maisons seront toujours là, et que nous pourrons y vivre.
Il m’a été facile de passer la frontière, je n’ai même pas remarqué que nous étions en Pologne. Nous sommes très heureux que les Polonais nous aient accueillis avec autant de chaleur et de bonne nature.
Tout ce que je veux, c’est qu’il y ait la paix le plus vite possible, que nous retournions chez nous, chez nos amis, chez nos voisins, et que je puisse me rendre sur la tombe de mon mari. »
Elena
« Nous sommes venus de la ville de Gorishni Plavni, dans la région de Poltava. Le voyage a duré environ 18 heures en bus avec des bénévoles. J’ai découvert ce bus de bénévoles grâce aux réseaux sociaux.
Mon mari vit en Lituanie depuis peu, il viendra nous chercher ici, mais pour l’instant nous restons en Pologne. Nous avons des amis dans la ville de Shchecin. Pour le moment, nous avons tout ce qui est nécessaire à la vie, nous sommes très heureux et reconnaissants de l’aide des Polonais.
Les enfants continuent à étudier en ligne depuis la pandémie et rêvent d’aller à l’école. Nous n’avons pas d’ordinateur pour les enfants, seulement un smartphone pour les aider dans leurs études. »
Oxfam prépare
sa réponse sur place
La confédération Oxfam, via ses partenaires locaux, se prépare à intervenir pour apporter le soutien nécessaire aux populations réfugié·e·s affecté·e·s par le conflit en Ukraine : distributions de nourriture, d’eau potable, de kits d’hygiène et de couvertures, protection des réfugié.e.s. Nous soutiendrons ces organisations en fonction de leurs propres besoins et travaillerons en étroite collaboration avec elles dans notre travail de plaidoyer à Bruxelles, pour aider les réfugié·e·s à trouver un passage sûr et un refuge dans les pays d’accueil. Nous lançons donc maintenant un appel aux dons pour aider à financer le travail d’assistance entrepris par les organisations locales.
Protection des réfugié.e.s
Distributions de nourriture et de kits d’hygiène
Assurer l’accès à l’eau potable
