ISF climatique : taxer les riches pour sauver la planète

Alors que le changement climatique touche de plein fouet la plupart d’entre nous, les plus riches continuent d’avoir un impact démesuré sur le climat. Pour instaurer une véritable justice sociale et pour sauver la planète, Oxfam appelle à la mise en place d’un ISF climat en France dès maintenant !  

Les plus riches prospèrent et font flamber la planète 

L’empreinte carbone des plus riches est démesurée 

Les plus riches ont un mode de vie extrêmement polluant. Selon une étude d’Oxfam, l’empreinte carbone des 10% les plus riches de France est au moins 7 fois supérieure à celle des 10% les plus pauvres. Et ces inégalités se creusent encore quand on regarde du côté des ultra riches. Si l’on se concentre seulement sur ses jets, ses yachts, et son patrimoine immobilier, l’empreinte carbone de Bernard Arnault, c’est 8129 tonnes de CO2 par an, soit plus de 1270 fois plus que la moyenne des Français·es ! 

Mais encore plus que leur consommation, c’est le patrimoine financier des plus riches qui pollue le plus, via leurs investissements dans des entreprises polluantes :  

Pas de justice sociale sans fiscalité écologique 

Les plus riches sont ceux qui polluent le plus, tandis que les plus vulnérables subissent le plus durement les conséquences du changement climatique. Pourtant, en France, les plus riches sont aussi ceux qui contribuent le moins au financement de la transition. La fiscalité carbone pèse 4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus sur les 20 % de ménages les plus modestes que sur les 20 % de ménages les plus aisés.  

Le coût de la transition ne peut pas continuer de peser sur les plus modestes. Avec l’instauration d’un ISF climat, Oxfam appelle à un transfert de la responsabilité vers ceux qui polluent et ont des moyens d’action. C’est le principe pollueur-payeur. 

L’ISF climat, qu’est-ce que c’est  ? 

Un impôt sur la fortune qui cible les plus polluants  

L’ISF climat repose sur un principe simple : taxer les comportements et investissements polluants des plus riches pour financer la transition. Il s’agit donc de restaurer l’ancien Impôt de Solidarité sur la Fortune (en le débarrassant d’un certain nombre de failles et de dérogations qui en minimisaient la portée), pour lutter contre les inégalités sociales, et d’ajouter un malus calculé en fonction de l’empreinte carbone des investissements, pour lutter contre l’injustice climatique.  

En résumé, le calcul de l’ISF climat prendrait en compte deux variables :  

  • Le niveau de patrimoine (taille de la fortune) 
  • Son impact sur le climat (empreinte carbone des investissements).  

Une fiscalité plus juste pour financer la transition  

 Un ISF climat en France, c’est coup double pour le climat : 

  • La mise en place d’une taxe modulée en fonction de l’empreinte carbone des investissements encouragera les plus fortunés à décarboner leur portefeuille financier (soit en réorientant leurs investissements vers des entreprises moins polluantes, soit en faisant pression pour réduire l’empreinte carbone des entreprises dans lesquels ils sont actionnaires majoritaires) ; 
  • Il permettra de récolter des recettes importantes pour financer la transition. D’après les calculs d’Oxfam, la mise en place d’un tel ISF rapporterait au moins 17,6 milliards d’euros, à investir directement pour lutter contre le changement climatique.

Agir

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