En réponse aux annonces d’aujourd’hui des laboratoires Sanofi et GSK que leur vaccin développé en réponse à la Covid-19 ne serait disponible que fin 2021, Julia Heres Garcia, Chargée de plaidoyer Santé mondiale et Egalité femmes-hommes à Oxfam France, a déclaré :

« Ce contretemps est un coup dur pour les nations les plus pauvres considérant le fait que Sanofi-GSK devaient fournir près d’un tiers des doses annoncées par COVAX – la facilité mondiale d’achat de vaccins sur laquelle l’approvisionnement de la majorité des pays pauvres dépend. »

« Même sans ce contretemps, COVAX avait seulement sécurisé suffisamment de doses pour vacciner une personne sur dix dans de nombreux pays pauvres d’ici à la fin de l’année prochaine. Dans le même temps, les pays riches disposaient de suffisamment de doses pour vacciner l’intégralité de leur population près de trois fois. »

« Ce contretemps est un argument en plus pour inciter les gouvernements des pays riches à agir en faveur d’un vaccin pour tou.te.s. Ils doivent contraindre les Big Pharma à partager leurs recherches et savoir-faire avec les autres producteurs pour accroître la capacité de production vaccinale et mettre un terme rapidement à cette pandémie. »

 

Contact Presse:
Julia Heres Garcia, 06 85 26 47 27

 

Notes aux éditeur.rice.s:

  • L’alliance Sanofi-GSK avait déposé une lettre d’intention auprès de COVAX pour fournir 200 millions de doses à la facilité, sur les 700 millions de doses annoncées par COVAX.
  • Près de 70 pays pauvres ne seront en mesure que de vacciner un dixième de leur population contre la Covid-19 l’année prochaine si aucune action urgente n’est entreprise par les gouvernements et l’industrie pharmaceutique pour s’assurer que davantage de doses soient produites. Plus de détails ici.
  • Oxfam est membre de la People’s Vaccine Alliance, une coalition d’organisations nationales et internationales et d’activistes rassemblé.e.s autour de l’objectif commun de se mobiliser en faveur d’un vaccin pour tou.te.s. L’appel à un vaccin pour tou.te.s est soutenu par des responsables politiques actuel.le.s et passé.e.s, des expert.e.s en santé, des leaders religieux.ses et des économistes.