La Conférence de Bailleurs pour la Syrie finit avec des engagements à hauteur de 5.5 milliards de dollars, un net rétrécissement par rapport à l’année dernière, quand les pays avaient convenu d’une aide de 7 milliards de dollars.

Ces engagements ne sont tout simplement pas suffisants pour faire face à la crise syrienne. Une crise qui dure depuis presque 10 ans et compte un million de personnes menacées de famine à l’intérieur du pays et plus de 11 millions de personnes en besoin d’aide humanitaire, en même temps que le COVID-19 et un ralentissement de l’économique frappent durement les réfugiés et les communautés d’accueil dans les pays voisins. Il est choquant que la communauté internationale n’ait pas reconnu l’urgence de la situation malgré les appels clairs de la société civile syrienne.

Néanmoins, il est relativement réconfortant d’entendre qu’il y a autant de soutien pour le renouvellement de la résolution transfrontalière, cruciale pour des millions de personnes dans le nord-ouest de la Syrie, qui ne pourraient pas recevoir autrement l’aide alimentaire, l’eau ou l’assistance médicale qui leur est vitale.

Pour parvenir à une paix inclusive et durable, la communauté internationale doit mettre de côté ses rivalités, s’engager à respecter en priorité les droits humains et soutenir des pourparlers de paix inclusifs.

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