En réponse aux engagements pris le 12 mai 2022 lors du deuxième sommet COVID-19 du Président Biden, en particulier l’octroi de licences pour des technologies médicales publiques, telles que la protéine de pointe stabilisée destinée à être utilisée par le Pool d’accès aux technologies COVID-19 (C-TAP) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) par le biais de la Communauté de brevets sur les médicaments (MPP), Robbie Silverman, directeur principal du plaidoyer pour le secteur privé d’Oxfam America, a fait la déclaration suivante :

« L’annonce d’aujourd’hui, selon laquelle les États-Unis partageront leur technologie avec le pool d’accès technologique COVID-19, constitue un exemple bienvenu et audacieux de partage de technologies essentielles dont nous avons tous besoin. Nous avons maintenant besoin de voir ce genre de leadership de la part des États-Unis à l’OMC.

« Nous espérons que l’annonce d’aujourd’hui encouragera des mesures similaires pour d’autres technologies financées par les États-Unis et incitera les principaux fabricants de vaccins à suivre l’exemple américain. Il est possible de faire beaucoup plus pour garantir que chacun, partout, soit protégé dans cette pandémie. Les États-Unis devraient également augmenter de toute urgence leurs engagements financiers, au moins à hauteur des 5 milliards de dollars demandés ».

« Même avec ce petit progrès, nous avons toujours besoin de toute urgence d’une dérogation aux ADPIC de l’OMC qui permette de renoncer à la propriété intellectuelle pour les vaccins, les tests et les traitements afin de garantir que tous les pays disposent de la technologie et des ressources nécessaires pour vacciner, tester et traiter les personnes, quel que soit leur lieu de résidence ».

« Il reste en effet beaucoup à faire. Au rythme actuel, il faudra encore deux ans et demi pour que les pays à faible revenu soient en mesure de vacciner 70 % de leur population avec deux doses initiales. Et cela est tout simplement injuste ».

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Inès Slama : islama@oxfamfrance.org