Réagissant au débat à l’Assemblée Nationale sur « Les Partenariats renouvelés entre la France et les pays africains » organisé à la demande du Président de la République ; Louis-Nicolas JANDEAUX, responsable Humanitaire et Financement du développement a déclaré:

« Au Sahel, les besoins humanitaires explosent alors que le contexte économique ne cesse de se détériorer. Logiquement, les populations les plus vulnérables de la région voient les défis sociaux se multiplier, l’accès à l’éducation ou la santé ne cessant pas de se dégrader. Or ces communautés ne peuvent pas payer le prix d’échecs continus de la communauté internationale. Les suspensions, voire les coupes françaises d’aide au développement ont donc des effets dévastateurs sur les populations les plus vulnérable, et dans ce contexte, cette situation ne laisse espérer aucune résolution des crises actuelles. C’est pourquoi nous appelons au maintien des flux d’aide au développement vers la région et que celle-ci soit bien au service des populations, que ce soit pour sauver des vies, soutenir les services sociaux de base ou pour soutenir la société civile qui œuvrent chaque jour pour la citoyenneté et la démocratie. »

« De plus, nous sommes profondément préoccupées par les récentes dispositions relative à la délivrance des visas. Nous demandons aux pouvoirs publics d’ici et là-bas de replacer les citoyen.ne.s au cœur des préoccupations de l’agenda politique et de prendre des mesures favorisant le maintien de la paix et de la liberté de circulation des biens et des personnes ; seul moyen de conserver le lien précieux qui unit les sociétés civiles et préserver les liens familiaux, culturelles, sociaux entre nos pays. »