A l’automne de chaque année, le réseau de supporters, de militantes et de militants d’Oxfam France se mobilise autour du Projet de Loi de Finances, moment essentiel de la vie démocratique française. En effet, l’étude puis le vote de ce projet définit le budget de l’Etat français pour l’année suivante. Or, les décisions budgétaires d’aujourd’hui définissent les actions qui sont demain mises en œuvre. A l’occasion du vote du budget 2020, et en amont, Oxfam France a défendu les mesures qui permettant de lutter efficacement contre les changements climatiques, contre les inégalités, et de soutenir les pays les plus pauvres à travers l’aide publique au développement.
La mobilisation d’Oxfam à travers toute la France
L’interpellation en ligne pour défendre des mesures essentielles
Le plaidoyer local, un véritable dialogue entre citoyen-ne-s et parlementaires, au service d’un monde plus juste
La justice sociale ne pourra se faire sans la justice fiscale
Le vote du budget de la France : un moment clé pour défendre la justice sociale via des mesures fiscales
- Remettre en place et améliorer l’imposition des grandes fortunes et supprimer la flat tax.
- Réformer en profondeur l’impôt sur le revenu pour le rendre progressif, notamment par l’ajout de nouvelles tranches d’imposition.
- Mettre en place une évaluation annuelle de l’impact des mesures budgétaires à la fois sur le climat mais aussi sur les inégalités.
- Renforcer la transparence et supprimer les niches fiscales qui bénéficient uniquement aux grandes entreprises et qui ne sont pas bénéfiques pour l’économie.
En matière de lutte contre les inégalités, il faut mieux faire !
L’aide publique au développement, un outil essentiel pour lutter contre la pauvreté à travers le monde
Pour augmenter significativement l’aide publique au développement, des moyens concrets existent
Une hausse de l’aide publique au développement, mais qui reste insuffisante.
Malgré l’urgence climatique, les députés et le gouvernement continuent de subventionner les énergies fossiles
De beaux discours, mais en actes les subventions à l’export pour les énergies fossiles demeurent
Le gouvernement et les députés de la majorité se sont contentés de mettre fin aux financements export pour le secteur du charbon et des hydrocarbures non-conventionnels (pétrole et gaz de schiste). Ces mesures sont peu ambitieuses, lorsque l’on sait qu’elles étaient déjà mises en œuvre et ne représentent qu’une infime partie des projets actuellement soutenus.