Dans l’intérêt du public

Santé, éducation, eau et assainissement pour tous

Ce n’est qu’avec la mise en place d’un accès universel à des services publics de santé, d’éducation, d’eau et d’assainissement que l’espérance de vie et ce que l’on appelle aujourd’hui les indicateurs de développement humain, se sont nettement améliorés.

L’accès généralisé à ces services sociaux a été un élément clé pour garantir la sécurité et la prospérité des populations des pays riches. Mais nous oublions parfois à quel point la notion de service public en tant que valeur fondamentale de la société est une idée récente.

Il y a bientôt 60 ans, la déclaration universelle des droits de l’Homme affirmait qu’un niveau de vie décent, comprenant l’accès à la santé et à l’éducation, constituait un droit humain fondamental. Plusieurs traités internationaux sont venus par la suite créer une obligation légale pour les gouvernements de réaliser progressivement les droits sociaux dont le droit à l’eau.

C’est une véritable avancée de voir qu’en l’espace d’une seule génération, des pays pauvres comme le Botswana ou le Sri Lanka, ont pu obtenir des résultats significatifs dans la mise en œuvre de services publics de base ; résultats que les pays européens ont mis plus d ’un siècle à réaliser .

Comment cela a-t-il été possible? Par la promotion des droits à la santé, à l’éducation et à l’eau potable à travers l’approvisionnement gratuit de services publics. Cette approche a profité à tous, en particulier aux femmes et aux filles, et a permis une réelle amélioration des indicateurs sociaux accompagnée d’un plus grand respect des droits civils et politiques.

Assurer des services publics pour tous est largement à notre portée : ni l’argent ni l’expertise ne manquent à l ’appel. C’est plutôt de volonté politique dont nous avons besoin pour sortir du status quo.

Auteur(s) du rapport

Oxfam / WaterAid