Face à la COVID-19, Oxfam a déjà soutenu plus de 4 millions de personnes grâce à vous

L’heure n’est plus à la frilosité. Face à la crise mondiale engendrée par la COVID-19, Oxfam fait preuve d’une mobilisation urgente historique, afin d’agir à tous les niveaux pour apporter une aide vitale au plus grand nombre, dans le plus de pays possible. Car l’ampleur de la crise est déjà là, visible : sanitaire, mais aussi économique, alimentaire. Nous avons des moyens concrets pour agir face à ces conséquences multiples, et prévenir les maux à venir. Grâce au soutien du public dans le monde entier, mais aussi de bailleurs institutionnels que nous avons mobilisés, nous pouvons réaliser, jour après jour, la mission qui est celle de notre ONG : sauver des vies et tout faire pour qu’elles ne sombrent pas dans la pauvreté. Un virus au combien mortel.

Dès le début de la crise, un constat, comme une forme de mantra, a guidé notre action : personne ne sera en sécurité tant que nous ne le serons pas tou-te-s. La tâche est gigantesque, et pourtant au combien essentielle. Nous nous y attelons chaque jour, grâce à vous.

Quelques chiffres pour illustrer l’ampleur de l’action humanitaire d’Oxfam

A partir du 18 mars 2020, date à laquelle l’ampleur mondiale de la pandémie a été pleinement évaluée, l’ensemble de la confédération Oxfam a travaillé de concert pour y faire face. Développer de nouvelles actions, renforcer des actions déjà en cours. Faire plus en somme. Et mettre au service de toutes et tous l’expérience acquise au cours de 80 ans d’action humanitaire à travers le monde.

Entre le 18 mars et le 31 mai 2020, la confédération Oxfam a :

  • soutenu 4 457 211 personnes.
  • travaillé avec 344 organisations locales à travers le monde pour apporter ce soutien vital
  • Augmenté ses interventions déjà en cours ou les a adaptées dans 62 pays.

Une action rendue possible grâce à la générosité et aux soutiens de toutes et tous

Notre objectif : apporter une aide essentielle à 14 millions de personnes, impactées par la crise provoquée par la COVID-19, que ce soit dans ses dimensions sanitaires, économiques, alimentaire ou en matière de protection et de sécurité. Pour cela, nous avons besoin de mobiliser 100 millions d’euros.

Au 31 mai 2020, la confédération Oxfam était déjà parvenue à :

  • mobiliser 15 millions d’euros auprès de bailleurs institutionnels du monde entier, et obtenir un engagement supplémentaire de 25 millions d’euros.
  • collecter plus de 2 millions d’euros grâce à la générosité du public. Ces fonds sont essentiels, car ils permettent d’agir en fonction des besoins les plus urgents, sans contrainte géographiques ou d’activités.

« Le droit à la vie ne se limite pas à échapper à la mort, c’est vivre une vie dans la dignité. »

Ayesha Al Omary, directrice générale adjointe, Justice Center for Legal Aid, partenaire d’Oxfam en Jordanie, principal fournisseur de service d’aide juridique.

Pourquoi l’action d’Oxfam est-elle aujourd’hui vitale ?

Si rien n’avait été fait, la COVID-19 aurait pu coûter la vie à 40 millions de personnes à travers le monde. Des chiffres qui donnent le vertige. C’est qu’au-delà de l’impact sanitaire, déjà majeur, cette crise accentue à l’extrême tous les maux de notre monde. Et place les populations les plus vulnérables en première ligne, devenant les premières victimes de la crise, et pour longtemps. De cette crise, les inégalités déjà extrêmes de notre temps risquent d’en sortir, une fois encore, exacerbées. Sauf si nous agissons.

L’absence de systèmes de santé et des moyens de prévention de base

Avoir accès à des soins de santé, à de l’eau potable, des produits d’hygiène essentiels, des systèmes d’assainissement viables. Tous ces facteurs déterminent la capacité de chaque personne à faire face à la maladie et à endiguer sa propagation. Ces accès sont pourtant encore très loin d’être garantis pour chaque personne à travers le monde.

Avant même le début de cette crise sans précédent, selon l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé), au moins la moitié de la population mondiale n’avait pas accès à des soins de santé essentiels. C’est la raison pour laquelle, dès le début de la crise de la COVID-19, Oxfam a plaidé pour un « Plan Marshall mondial pour la santé », essentiel au regard de la situation et des défaillances de santé publique dans de trop nombreux pays.

Dans le monde, 663 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. La rareté de l’eau affecte plus de 40 % de la population mondiale, et ce chiffre devrait s’accroître, du fait des conséquences des changements climatiques. Chaque année, près d’un million de personnes meurent de maladies liées à l’eau et à l’assainissement.

Des travailleurs-euses sans aucune protection

Selon l’Organisation Internationale du Travail, 200 à 300 millions de personnes pourraient perdre leur emploi du fait de cette crise et de ses conséquences.

Surtout, 2 milliards de personnes travaillent aujourd’hui dans le secteur informel, soit plus de 60% de la main-d’œuvre mondiale. Ce statut ne leur donne aucun droit, aucune protection. Face à la crise, aux mesures de confinement, à l’arrêt économique, rien ne les protège. Dans les pays les plus pauvres, 92% des femmes occupent un emploi informel. Elles sont les premières impactées.

Nous l’avons démontré dès les premières semaines de la crise, pour sonner l’alarme avant qu’il ne soit trop tard : les impacts économiques de la crise pourraient plonger 500 millions de personnes dans la pauvreté. Et marquer ainsi un retour en arrière majeur dans la lutte contre ce fléau mortel.

Une crise alimentaire derrière la crise sanitaire

Avant la crise de la COVID-19, 821 millions de personnes étaient déjà en situation d’insécurité alimentaire, selon la FAO. Des chiffres repartis à la hausse ces dernières années, du fait notamment des conséquences des changements climatiques. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies estime que 130 millions de personnes supplémentaires risquent de venir grossir les chiffres de la faim, du fait des effets secondaires et de long terme de la crise.

Survivre au virus pour mourir de la faim ? Tel est le dilemme auquel une partie de l’humanité est aujourd’hui confrontée. Et que nous refusons.

La « pandémie de l’ombre » des violences faites aux femmes et aux filles

Dans nombre de pays, le nombre de cas de violences basées sur le genre explose depuis le début de la crise. La France ne fait d’ailleurs pas exception. Outre les violences, dans certains pays, les risques d’exploitations et d’abus sexuels pèsent également.

On observe une augmentation du nombre de féminicides en Amérique latine, tandis qu’au Kenya, les agressions sexuelles représentaient 35,8% de tous les délits constatés deux semaines après le début des mesures de confinement. Dans le Territoire palestinien occupé, en quelques semaines, le nombre d’appels aux lignes d’écoute pour les victimes de violences domestiques a atteint des niveaux équivalents aux moyennes pour un trimestre complet. Alors que la pression financière s’amplifie pour nombre de familles, des femmes et des filles peuvent être utilisées comme monnaie d’échange dans certains contextes, notamment par le biais de mariages précoces ou des rapports sexuels tarifés.

Répondre à l’urgence de la situation : prévenir la propagation du virus, protéger les communautés prises au piège de la violence

Nous concilions activités humanitaires et travail pour la justice économique et la justice de genre. Tout en répondant aux besoins les plus pressants des populations, Oxfam ne perd jamais de vue son objectif à long terme de faire évoluer les systèmes, actions essentielles pour provoquer des changements durables.

Assurer l’accès à l’eau, à l’hygiène et l’assainissement

Parmi les mesures les plus simples pour prévenir les risques d’épidémies, il en est qui peuvent paraître des plus basiques : se laver les mains à l’eau propre et au savon en fait notamment partie. Mais, dans les pays les plus pauvres, dans les camps de réfugié-e-s, dans les zones rurales ou parmi les plus reculées, l’accès à l’eau ou à des produits d’hygiène de base – tels qu’un simple savon – n’est toujours pas assuré. C’est là que nous intervenons.

Pour Oxfam, la prévention est un principe humanitaire fondamental. Nous nous y employons dans chacune de nos actions. L’accès à une eau salubre, à l’hygiène et l’assainissement est au fondement même de cette prévention.

 

  • Zoom sur notre action aux Philippines

Oxfam et ses partenaires collaborent étroitement avec les agences locales de santé publique et chargées de l’eau et de l’assainissement pour renforcer les mesures de prévention. Le Philippines Rural Reconstruction Movement, un partenaire d’Oxfam dans le Samar oriental, a travaillé avec les gouvernements locaux pour installer des stations de lavage des mains accessibles, avec du savon disponible gratuitement, dans 34 villages.

Comme une bonne partie du personnel et des bénévoles étaient en confinement, les communautés ont pris les choses en mains elles-mêmes :

« Nous avons fourni aux communautés les plans sommaires d’une station de lavage des mains, ainsi que des fonds pour acheter des conteneurs d’eau, des lavabos, des robinets, les matériaux pour le bâti, ainsi que du savon », explique Raymond Agaton, directeur du PRRM. « Les communautés se sont chargées elles-mêmes de la construction. »
Oxfam, avec son partenaire local, a installé des stations de lavage de mains dans les zones rurales des Philipinnes. Crédit : Jason Torillo / Oxfam
Oxfam, avec son partenaire local, a installé des stations de lavage de mains dans les zones rurales des Philipinnes. Crédit : Jason Torillo / Oxfam
  • Zoom sur notre action au Kenya

Au Kenya, des distributeurs automatiques d’eau (permettant de remplir des conteneurs contre un paiement électronique) sont utilisés dans des campements informels autour de Nairobi. En s’inspirant des habitudes des communautés, Oxfam a travaillé pour rendre ces distributeurs automatiques d’eau gratuits en payant l’eau en amont, avec le soutien du public.

Pour ce qui est du savon, Oxfam s’est associée à Mukuru Youth Initiative et à la société de télécommunications Safaricom pour fournir des coupons permettant aux familles dans le besoin d’accéder à des articles essentiels et aux commerces locaux de tenir le coup.

  • Innover à chaque instant pour faire face au défi de la crise de la COVID-19 : pédaler pour se laver les mains

Comment minimiser les points de contact et donc les risques aux stations publiques de lavage des mains ? Les équipes d’Oxfam ont fait preuve de créativité et ont conçu des stations de lavage des mains équipées de pédales pour actionner le robinet et le distributeur de savon. Pour ce faire, elles ont utilisé des matériaux locaux dans les camps de réfugié-e-s rohingyas au Bangladesh, mais également au Zimbabwe, en Algérie, en République démocratique du Congo et en Éthiopie.

Au Bangladesh, Oxfam a fourni les premières stations de lavage des mains sans contact et prévoit d’en installer jusqu’à 600 de plus, avec le soutien financier de l’Organisation internationale pour les migrations.

Au Bangladesh, dans le camp de réfugiés Rohingyas de Cox Bazar, Oxfam a installé de nouvelles formes de stations de lavage de main, pour permettre d'éviter les contacts et promouvoir les pratiques d'hygiène nécessaires pour endiguer l'épidémie de Covid-19. Crédit : Fabeha Monir / Oxfam
Au Bangladesh, dans le camp de réfugiés Rohingyas de Cox Bazar, Oxfam a installé de nouvelles formes de stations de lavage de main, pour permettre d'éviter les contacts et promouvoir les pratiques d'hygiène nécessaires pour endiguer l'épidémie de Covid-19. Crédit : Fabeha Monir / Oxfam

Ces mesures doivent être mises en œuvre partout, et sans attendre. En effet, tant qu’aucun vaccin gratuit pour tou-te-s ne sera disponible, nous devrons maintenir les mesures de santé publiques dont l’efficacité est fonction de leur déploiement effectif dans les communautés les plus pauvres.

Soutenir les personnes fuyant la violence et les persécutions

Les populations qui fuient leur pays vivent souvent dans des camps surpeuplés et dénués d’équipements les plus élémentaires en matière d’eau et d’assainissement, sans hygiène et sans nourriture en quantité suffisante. L’accès aux soins de santé, aux moyens de subsistance et aux informations est limité.

Les réfugié-e-s rohingyas vivent au Bangladesh dans des camps fermés, sous contrôle partiel ou total des forces armées. En Iraq et en Somalie, des personnes déplacées sont menacées d’expulsion, tandis que des mères célibataires ne peuvent pas recevoir l’aide supplémentaire de parents et de proches.

Pour les personnes qui se retrouvent bloquées dans des zones de conflits et de violences, le coronavirus sert de prétexte aux gouvernements pour fermer leurs frontières aux réfugié-e-s, aux migrant-e-s et aux personnes qui demandent l’asile.

L’accès aux services est de plus en plus difficile. Au Bangladesh, les soins de santé sont difficilement accessibles aux réfugié-e-s et aux communautés d’accueil. Les réfugié-e-s ont moins accès aux services de santé spécialisés au sein des camps, car il leur faut des recommandations médicales et la permission des autorités du camp pour sortir des camps. Dans les communautés rurales en Syrie, au Tchad et en Ouganda, les restrictions compliquent l’accès aux services à cause d’un accès réduit ou insuffisant aux transports. Dans les zones en conflit comme au Burkina Faso, les violences permanentes ont provoqué la suspension partielle ou totale des services dans 275 centres de santé.

Avant la pandémie, les personnes réfugiées et déplacées avaient déjà un accès restreint aux moyens de subsistance, et la situation n’a fait qu’empirer avec les restrictions mises en place. Beaucoup dépendent totalement de l’aide humanitaire.

Face à cette situation, auprès de toutes ces populations avec qui Oxfam agissait déjà, nous redoublons d’efforts.

Faire face aux conséquences de long terme de la crise de la COVID-19 : lutter contre la faim qui menace, répondre à la crise économique

Quand la faim menace les survivant-e-s du coronavirus

La crise alimentaire qui se dessine met en lumière les impacts parallèles et de long terme de la crise de la COVID-19. Pour beaucoup de personnes ne disposant d’aucune protection du travail, les restrictions ont mis un coup d’arrêt à leurs revenus. Cela place de nombreuses personnes vivant de salaires de subsistance journaliers face à un dilemme impossible : la pauvreté est tout aussi dangereuse que le virus, et de nombreuses familles pourraient mourir de faim.

Une action précoce et de grande ampleur est nécessaire pour empêcher toute détérioration supplémentaire. Les équipes d’Oxfam dans plus de 15 pays à travers 5 régions appellent à une action locale et mondiale face à la crise alimentaire et attirent l’attention sur les petit-e-s producteurs/trices alimentaires, en soulignant notamment les impacts sur les agricultrices.

En milieu rural, les femmes représentent la moitié de la main-d’œuvre agricole et doivent concilier ce travail au fardeau des tâches domestiques non rémunérées dont elles assurent la majeure partie, et plus encore en raison du coronavirus, les soins de santé et l’éducation étant devenus plus difficilement accessibles en dehors du domicile. Notre campagne « Food Frontliners » a atteint 20 millions de personnes et mobilisé 194 000 personnes grâce aux témoignages de petites productrices et de petits producteurs, ainsi que de la main-d’œuvre au cœur de nos systèmes alimentaires touchés par le coronavirus.

L’aide alimentaire en nature est essentielle. Dans les contextes où les populations n’ont pas accès aux marchés, ou en cas de forte fluctuation des prix des denrées alimentaires, cela aide les familles à satisfaire leurs besoins alimentaires. Les équipes d’Oxfam distribuent des rations alimentaires en milieu rural, dans les camps et dans les contextes de conflits dans des pays comme le Guatemala, le Honduras, le Soudan du Sud, la République centrafricaine et le Bangladesh.

Au Guatemala, les équipes d'Oxfam assure des distributions alimentaires pour soutenir les familles les plus vulnérables. Crédit : Pablo Tosco / Oxfam
Au Guatemala, les équipes d'Oxfam assure des distributions alimentaires pour soutenir les familles les plus vulnérables. Crédit : Pablo Tosco / Oxfam

D’après notre expérience avec le virus Ebola, nous savons que les personnes en quarantaine ont besoin d’un soutien allant au-delà de l’aide médicale. Dans le Territoire palestinien occupé, les équipes viennent en aide aux familles en quarantaine pour cause de coronavirus en leur fournissant des repas chauds, avec le soutien d’Irish Aid.

Faire face aux impacts économique de la crise de la COVID-19

Actuellement, beaucoup de nos équipes rapportent que les subventions en espèces et l’aide alimentaire sont les plus à même de répondre aux besoins urgents. Toutefois, la perte immédiate de revenus et la perte de moyens de subsistance à l’avenir sont de plus en plus préoccupantes à mesure que les mois de restriction s’enchaînent.

De nombreux gouvernements recommandent de télétravailler, mais il s’agit là d’un luxe réservé à une part privilégiée. Beaucoup de personnes ont déjà perdu leur emploi, et la faim menace une part croissante de la population. Il est nécessaire d’augmenter massivement les prestations de protection sociale non seulement pour aider les personnes à survivre maintenant, mais aussi en tant que socle pour un avenir où toutes les populations seront mieux protégées.

 

La nécessité de mesures structurelles de long terme

Dans notre rapport « Le prix de la dignité », cité par plus de 5000 organes de presse dans le monde, nous avons identifié comment il serait possible de débloquer 2 500 milliards de dollars sous forme d’aide en adoptant des impôts de solidarité d’urgence, en annulant la dette et par le biais de droits de tirage spéciaux émis par le FMI (Fonds Monétaire International). Seule condition pour cela : que les dirigeant-e-s du monde entier fassent preuve de volonté et d’imagination pour agir ensemble.

Nous avons défini un « plan de sauvetage économique pour tou-te-s » décrivant en détail comment ces fonds pourraient être affectés à des subventions en espèces et à d’autres formes de protection sociale, ainsi que pour renflouer les petites entreprises.

Oxfam a identifié 46 pays dépensant en moyenne quatre fois plus pour le remboursement de leur dette que pour les services de santé publique au début de l’année. La suspension de la dette contribuerait non seulement à une intervention immédiate face au coronavirus, mais pourrait également aider à lutter contre ses répercussions à long terme. Nous avons défendu cette demande essentielle auprès des responsables politiques du monde entier, et en France auprès d’Emmanuel Macron, qui a la possibilité de jouer un rôle essentiel dans ce combat.

Nos partenaires locaux et les communautés, acteurs vitaux de l’aide humanitaire d’Oxfam

À la lumière de dizaines d’années d’expérience des programmes humanitaires et du plaidoyer, Oxfam est convaincue que les meilleures interventions sont celles qui font participer les communautés à l’élaboration de solutions, en soutenant le leadership humanitaire local, en veillant à donner aux femmes et aux filles les moyens d’agir et en s’assurant que leurs besoins sont satisfaits.

Une action humanitaire en lien étroit avec les programmes de protection sociale des gouvernements

Nous considérons que le rôle d’Oxfam est complémentaire des aides gouvernementales en matière d’alimentation et de moyens de subsistance et nous adaptons nos interventions au contexte de chaque pays.
Nous travaillons aux côtés de gouvernements disposant déjà de systèmes de protection sociale qu’il convient d’utiliser, d’améliorer et d’intégrer. Nous collaborons également avec des organisations de la société civile afin de pérenniser des mécanismes temporaires de protection sociale.

Au Kenya, Oxfam, la Croix-Rouge kényane, et d’autres partenaires ont déployé un programme pilote d’aide en espèces auprès de 1504 familles dans des bidonvilles, en complément des aides gouvernementales reçues au titre de la protection sociale. Nous travaillons par l’entremise du gouvernement et de la communauté locale pour identifier les familles les plus vulnérables face au coronavirus. Nous œuvrons maintenant avec différents bailleurs pour étendre ce programme à 20 000 foyers et plaidons auprès du gouvernement pour qu’il intègre pleinement ce volet dans son programme existant de protection sociale en zone urbaine.

Merci pour votre soutien ! 

Chaque action menée par la confédération Oxfam est possible grâce à toutes les personnes qui soutiennent les actions d’Oxfam, en France et à travers le monde. Vous rendez la solidarité possible, réelle, porteuse d’espoir et de changements pour des millions de personnes dans le monde entier. Vous portez un monde plus juste, durable et solidaire.